Malgré que la sélection n’ait pas perdu ses chances de qualifications, la rencontre du Maroc nous a montré que Chéhata est un entraîneur très prudent et qu’il ne peut pas faire une bonne gestion du match nous illustrons ainsi la grande différence entre le coach égyptien et ses homologues étrangers.
Chéhata était comme tout les spectateurs qui ont assisté au match ou même qui l’ont vu à la télé. Il était un simple spectateur et n’est jamais intervenu pour changer le cours du match ni même mettre des stratégies avant le match.
En effet on ne peut pas dire que la sélection des Pharaons à un style, une technique où même un certain schéma de jeu. Le sélectionneur n’a laissé aucune empreinte sur l’équipe.
Face au Maroc nous l’avons vu en colère parceque les joueurs perdaient les chances mais nous ne l’avons pas vu leur donner des directives ni des consignes pour éviter ces erreurs.
En deuxième période Chéhata a fait plusieurs changements qui ont relativement améliorer la performance de l’équipe mais on pouvait beaucoup mieux faire s’il avait donné la chance à Abou Tréka plutôt et aussi s’il avait fait un bon usage de Barakat au lieu de l’aligner au poste de latéral droit durant toute la deuxième période.
Heureusement que le sélectionneur du Maroc Mohamed Fakhir ne possède pas une grande expérience et n’a pas pu voir nos faiblesses sinon notre situation aurait été complètement différente.
Et finalement Chéhata a choqué tout le monde en remplaçant Ahmed Hossam Mido par Emad Meteab laissant ainsi sur le terrain Amr Zaki qui est loin de sa forme et qui n’a rien montré pour garder sa place sur le terrain.
Bien sûr que l’occasion raté par Meteab en fin du match était très grave mais on peu l’excuser parcequ’il est entré sur le terrain à 10 minutes de la fin du match et qu’il souffre du manque de confiance après qu’il fut aligné sur la touche depuis le début de la compétition.
En conclusion je veut dire que Chéhata est très prudent et on peu même dire qu’il a peur que ce soit de l’adversaire, du public ou même des médias. En effet après avoir joué lors de la dernière période avec un système de 4-4-2 il l’a changé en CAN pour le classique égyptien de 3-5-2 de crainte d’encaisser de nombreux buts.
C’est là la grande différence entre Chéhata et José. Ce dernier est brave et a confiance en lui-même mais aussi en ses joueurs. Il sait comment les manipuler mais ce qui le caractérise c’est surtout qu’il prend les risques nécessaires pour décrocher les victoires et amener les titres et trophées à son club Ahli.